Suite à l’écoute d’un des derniers podcasts de Read/write Web : Interview de Salim Ismail, le boss de Yahoo Brickhouse, je m’interroge sur la notion de valeur. Surtout qu’avec la création de ma nouvelle boite, la problématique est d’autant plus d’actualité…
Salim Ismail souligne, à juste titre, que le web 2.0 et ses implications en terme de participation des masses (UGC : User Generated Content) modifient viscéralement la notion de valeur, ce qui constitue le plus grand des défis à venir pour les pionniers tels que Monster, ou Ebay. Ces derniers ont positionné la valeur de leur société sur la masse d’informations propriétaires qu’ils étaient capable de générer.
Or, aujourd’hui tout le monde peut publier du contenu sans débourser un euro : d’une offre d’emploi sur un blog, à un produit à vendre sur Google Base, en passant par la musique ou la video sur MySpace, ou Youtube. Et le phénomène s’accélère de plus en plus avec le développement de réseaux faisant appel à des applications tierces comme facebook!
A partir du moment où l’on sera capable d’aggréger tous types de données et de donner de la visibilité au contenu que l’on produit, comment Monster ou Ebay pourront-ils encore justifier de tels tarifs à la publication ? La valeur de l’entreprise glissera certainement vers le métier premier des acteurs. Pour Monster, ce pourrait être la bonne mise en adéquation entre recruteur et recruté (je n’y crois pas trop, mais pourquoi pas…), et pour ebay les services additionnels type paypal, réputation, garanties…
Tout l’enjeu de cette modification de la valeur des entreprises repose sur la visibilité que leurs services pourront proposer à l’utilisateur. A ce titre, j’imagine aisément que des start-ups telles que Netvibes, Criteo, Webwag, Wikio auront un rôle majeur à jouer.