Innovez, Innovez toujours, il en restera bien quelquechose…
Dans le cadre de l’avancement de différents projets professionnels, je me pose aujourd’hui la question de la constitution d’une dream team capable de faire aboutir un projet, le développer, le développer et le faire exploser. Je parle ici de l’équipe au sens large : actionnaires, banquiers, salariés, partenaires. Pour l’instant, je ne me suis fixé qu’une rêgle : trouver des gens qui « make things happen ». En clair pas des suiveurs mais des faiseurs capable de franchir les limites, pas des visionnaires mais des créatifs entreprenants.
Et vous? Comment constituez vous l’environnement de vos boites ?
5 Comments
En parlant d’innovation!?
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Amicalement
D’autres dans mon entourage seraient mieux en capacité de répondre mais je m’y essaie :
La difficulté, à mon avis (et quitte à faire se dresser les cheveux sur la tête de nombreux startupers) est exactement la même pour une startup que pour une entreprise classique : lier innovation et créativité à la culture du résultat immédiat.La seule différence est que la startup sait qu’elle doit prendre des risques donc ne s’enferme pas dans une logique de préservation de l’existant au détriment du futur. D’ailleurs nombre d’entreprises immobiles ont été des « startups de leur époque ». Elles ont tout simplement vieilli depuis…
Sans résultat quotidien au jour le jour on meurt demain. Sans innovation ni créativité on meurt la semaine prochaine. Parce qu’elle n’est productive qu’à long terme, la démarche innovante est trop souvent laissée de coté car seul le présent compte.
Le dilemme est cruel car il faut avancer en même temps sur chaque point alors qu’un seul est mesurable et rapporte concrêtement au quotidien.
Si je me réfère à Peter Drucker, une entreprise devrait avoir non pas un mais deux budgets : l’un pour fonctionner l’autre pour innover (20% du total). C’est d’ailleurs la manière dont Google fonctionne dans les faits.
Robert Sutton dans « the knowing-doing gap » remarque que nombre de « managers de l’année » ont fini par se bruler les ailes, leurs méthodes permettant d’obtenir des résultats immédiats via certains arbitrages mettant l’entreprise en péril à 3 ans.
Et je ne rentrerai pas le débat sur l’incompatibilité de l’exigence actionnariale a court terme (et qui peut quitter l’entreprise une fois que la tendance s’inverse) et la pérennité de l’entreprise pour des individus et une entité abstraite qui ont un horizon à long terme.
Finalement il faut bien entendu des gestionnaires et des créatifs. Mais l’important, davantage que la composition, est la manière de les manager, de les faire intéragir sur une vision partagée, de les évaluer de manière adéquate.
Et pour les amateurs je recommande une fois de plus « The knowing-Doing Gap »…pas question de web ici, juste d’entreprises qui ont su transformer la connaissance en action…donc en résultat. Et une étude exhaustive des freins…
Merci beaucoup Bertrand
Je complète le propos de Bertrand.
L’exercice relève d’une bonne dose de management et d’organisation. En effet, il faut certes des créateurs entreprenants mais des profils gestionnaires aussi pour canaliser voire « brider » car les des créateurs entreprenants en roue libre (sans direction? Sans frein?) c’est le mur 9 fois sur 10. la ditribution des rôles est donc impérative « leader, manager ». A tout le moins, avoir bien réfléchi à la stratégie, accepter de l’adapter sans mettre en péril le début de structure.
En mode communautaire ou hiérarchique, ce qui importe c’est l’acceptation par tous des règles du jeu (exigence, transparence, réciprocité, dialogue). La co-création des règles est alors un atout : accpetées de tous.
Le premier noyau constitué, il est possible d’agir en « mode agile » mais le choix des outils de travail collaboratif, les moyens de communication doivent être bien choisis, simple e t adoptés de tous.
Enfin, plus la distance existe entre les membres et plus il sera nécessaire d’une discpline de réunion virtuelle ou physique.
Pour l’équipe élargie : des prestataires aux actionnaires il vaut mieux privilégier les reco et le ressenti après quelques rencontres. En la matière, la précipitation est mère de futures dissonances voire conflits.
[…] Suite à mon post sur la création d’un environnement humain favorable à la création d’une start-up, Bertrand et Sophie ont livré d’excellentes réflexions. Merci! […]